Archives pour septembre 2006

Vous aimez faire de la motoneige? Voici des conseils pour s’assurer de conduire en toute sécurité.

Apprenez la motoneige!

• Inscrivez-vous dans un club de motoneigistes.

Équipez-vous et attachez-vous

• Portez des vêtements appropriés et bien sûr un casque.

Conduisez prudemment

• Conduisez à une vitesse raisonnable (la plupart des accidents arrivent quand le conducteur perd le contrôle)
• PAS D’ALCOOL (envrion 75% des accidents sont liés à l’alcool)
• Redoublez de prudence pendant la nuit (période où il y a le plus d’accidents)

Regardez d’abord et préparez-vous

• Informez votre entourage de l’endroit où vous désirez vous rendre
• Maintenez votre motoneige en bonne condition
• Vérifiez la météo avant de partir
• Renseignez-vous sur l’épaisseur de la glace

Pour la glace

La Croix-Rouge canadienne et la Garde côtière canadienne suggèrent que l’épaisseur de la glace doit être d’au moins:

• 15 cm pour la marche
• 20 cm pour le patin
• 25 cm pour la motoneige

Évitez la glace la nuit!

Amusez-vous bien!

La motoneige est un petit engin génial propulsé par un ou deux moteurs à deux temps, tracté par une ou deux chenilles, ingénieusement équipé de skis pour la direction. Au Canada, des milliers de personnes en font usage chaque année, vous comprendrez que le climat y est pour quelque chose.

Vous aurez devinez que son terrain de prédilection est la neige ou la glace. Un engin à ne pas prendre à la légère : il pèse environ 200 kg et peut grimper jusqu’à 150 km/h. Conduire une motoneige donne une sentation de montagnes russes : la machine, très stable, permet de crapahuter là où l’on n’a pas l’habitude d’accéder en ski.

La motoneige est utilisée pour le transport, les loisirs et le travail. Sa pratique en tant que sport est d’une popularité croissante. Selon Transports Canada, on compte plus de 700 000 motoneiges immatriculées et plus de 170 000 kilomètres de sentiers dans tout le pays!

En amérique du nord, nous sommes fascinés à juste titre par la météo. Rares sont les endroits qui offrent une telle diversité sur ce plan. Le temps qu’il fera influence presque toutes les dimensions de la vie québécoise. Il exerce un impact sur ce que nous mangeons, sur ce que nous portons, sur ce que nous ressentons et même sur ce nous faisons.

D’ailleurs au Québec, la météo variée que nous avons a permis l’invention d’une foule de produits… comme par exemple la motoneige! La météo est même une excuse trouvée pour éviter de faire quelque chose… parce qu’il fait trop chaud ou trop froid…
Il ne faut pas oublier non plus que la motoneige est source de plaisir, que ce soit seul, avec des amis ou en famille… Les québécois peuvent se compter chanceux d’avoir des hivers nous permettant de pratiquer ce sport!

Si vous ne connaissez pas bien la motoneige, il peut arriver que vous ayez certaines craintes.. quelques personnes trouvent que cet engin va trop vite, d’autres que la conduite de la motoneige est dangereuse. C’est pourquoi nous vous invitons à parcourir la section des conseils de sécurité, question de vous rassurer.. Vous verrez, la motoneige deviendra vite votre meilleure amie!

On a tendance à penser que les Inuits vivent dans des igloos et se déplacent sur des traîneaux tirés par des chiens, car leurs ancêtres ont vécu de cette manière pendant plusieurs siècles. Mais depuis l’arrivée des explorateurs européens au 15ème siècle et le développement des échanges commerciaux, les Inuits ont transformé leur mode de vie.

Autrefois nomades, ils sont devenus sédentaires et se sont modernisés. Ils ont laissé de coté leurs lances au profit des fusils, troqué leurs igloos contre des maisons… C’est au Nunavik que résident les Inuits, un territoire de toundra de 660 000 km² au nord du 55ième parallèle du Québec.

Aujourd’hui, c’est la motoneige qui a remplacé le traîneau à chien, car c’est le seul moyen de transport et de déplacement d’un village à l’autre. Là-bas, pas de routes, seulement des pistes connues par les Inuits et traversées chaque jour par des masses de motoneiges ravitaillant les sites isolés. Tous, de 9 à 99 ans, conduisent ces véhicules à chenilles.

Dès 1935, Bombardier perfectionna et permis la production des « véhicules des neiges » permettant le transport des passagers.

En 1937, il présenta ensuite son principe de direction par des skis, ce qui permettait une plus large souplesse dans les mouvements.

Dès juin 1937, on lui accorde son premier brevet. C’est ensuite qu’il mis rapidement vers le haut de son garage un signe disant « Auto-neige de Bombardier » et qu’il est entré dans le monde des affaires. Le succès fût bien évidemment inévitable et immédiat. Et aujourd’hui nous avons comme descendant la fameuse motoneige!